Mode responsable #31 – Paloma Ya Ya

Cela fait un moment que je suis la marque sur Instagram, les premières photos remontent à 2016.
Ce fut un gros coup de coeur photographique, une vraie invitation au voyage.

Paloma Ya Ya … Ya comme Yangon, l’ancienne capitale de la Birmanie. Paloma sa créatrice est française.

En décembre 2014 je suis partie pour le Myanmar et c’est de loin mon plus beau voyage.
Yangon, la ville où tout a commencé. Notre immersion en terre birmane et la fabrication de souvenirs éternels. Vous pouvez relire mes articles ici.
Une adoration et le mot est faible… pour les habitants, leur gentillesse mais aussi les savoir-faire.
Porter des longyi (paréos birmans), rencontrer les couturières, ces femmes appliquées et leurs métiers à tisser, mieux appréhender les matières : la soie, le chanvre, le coton…
Cinq ans après mes longyi n’ont pas bougé. Je les utilise comme paréos ou nappes en été. J’ai toujours mon foulard en soie et fibre de lotus acheté sur le lac Inlé et je ne rêve que d’une chose : y retourner en famille.

 

Revenons à Palama Ya Ya : les collections sont magnifiques, les coupes, les couleurs nude. Ce respect des traditions birmanes qui transparait dans les vêtements. Une véritable ode à la Birmanie.

Je suis allée fouiller sur le site et j’ai trouvé sur le blog, un magnifique préambule riche de valeurs rédigé par la créatrice :

Ma marque s’appelle Paloma Ya Ya. Mon objectif est de mettre en valeur les savoir-faire textiles manuels. Cela passe par l’utilisation, dans mes créations, de tissus faits main en Birmanie, mon pays d’adoption. Et par l’élaboration de vêtements simples, ce qui me permet de mettre en valeur l’objet principal de mon projet : le tissu. Je souhaite donner l’opportunité à ces tissus d’être diffusés, mais aussi d’être vus autrement car portés autrement qu’au sein du village, hors de leur environnement tribal. Je souhaite que ces produits soient rémunérateurs pour les artisans qui les fabriquent. Je réduis au maximum le nombre d’intermédiaires afin que mes prix de vente restent corrects et que les artisans soient payés non seulement pour les heures qu’ils passent devant leurs métiers à tisser, mais aussi pour leur expérience et leur dextérité. Pour que ces métiers manuels ne soient plus considérés et rémunérés comme des métiers non qualifiés. Ils sont à la fois vecteurs d’histoire et de culture, source de diversité textile et surtout de revenu pour de nombreuses familles dans un pays en pleine transition. Appelez-les cultures populaires, traditions ethniques ou patrimoine vivant, l’important est de leur donner les moyens de le rester.

Pour le reste rendez-vous sur le site pour découvrir les lookbooks et sur la boutique en ligne pour succomber à ces pièces d’exception. Parmi les nouveautés, il y a aussi du linge de lit.

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© Palama Ya Ya

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