Climat : engageons-nous et agissons (enfin!)

J’avais envie de revenir avec un nouvel article mais il m’a fallu du temps pour l’appréhender, le structurer.

Alors c’est presque à quatre mains que je l’ai construit en demandant tout simplement à mon mari de m’aider pour avoir plus de chance d’être crédible, d’être lue et pourquoi pas partagée car je sais que son expertise fera beaucoup dans la balance.

Au départ je voulais faire un article choc en mode « le sablier est fini » on sera tous réfugiés climatiques dans 30 ans et mon fils ne connaîtra jamais le voyage en Afrique ou même dans certains pays nordiques.

Un article en mode maintenant vous réfléchissez vous apprenez à faire un potager car dans quelques années il n’y aura plus assez de ressources pour tout le monde ; arrêtez de vouloir acheter une maison à la mer ou sur les bords de Loire car avec la montée des eaux vous serez ensevelis bref noir c’est noir il n’y a plus d’espoir…

Les prévisions du Giec avec un réchauffement de +1,5°C et +2°ne sont pas réalistes en regard du peu qui a été fait par les Etats jusqu’à maintenant. Cette hausse est déjà pour demain (2030).

Et puis il y a eu cette succession de faits « badants » comme disent les jeun’s : démission cash de Nico H, rapport du GIEC, encore et toujours le climat qui nous joue des tours et nous démontre chaque jour qu’il est le plus fort (incendies, inondations, tempêtes, nappes phréatiques françaises au plus bas et j’en passe) et cette actu controversée, déformée bref j’étais perdue, il fallait que je me recentre et que dans tout cela j’arrive à extraire le positif…

Cet article je vais donc le structurer en deux parties : 1/ comment extraire le positif quand les médias nous abreuvent de négativisme et 2/ la réalité est certes bien là bougeons nous et comment s’organiser pour essayer d’offrir un monde correct à nos enfants.

 Il est trop tard pour être pessimiste.

1/ Comment extraire le positif : être acteur d’un changement, avoir un impact positif.
C’est mon mari qui me l’a glissé dans l’oreille quand on écoutait l’émission le téléphone sonne sur France Inter dédié au rapport du GIEC la présentatrice a enchaîné les mots suivants :

Catastrophe annoncée ; destruction ; sacrifice, contrainte

Ici et là dans la presse on peut lire : crédibilité écologique, tragédie écologique, combat global contre le réchauffement climatique, lutte contre le changement climatique, études alarmantes

Problème culturel, politique publique la vraie question c’est de transformer tout ce vocabulaire négatif en actions concrètes.

NON ce n’est pas une contrainte de faire sa lessive soi-même pour éviter le plastique et le marketing de l’hypermarché, non ce n’est pas un sacrifice de ne pas manger de tomates en hiver ou de ne prendre qu’une seule fois l’avion par an pour essayer de minimiser nos empreintes carbonne ( et encore franchement …………)
Employons  (juste) les mots justes.

2/ Je fais quoi maintenant ?
Je m’inspire de mon exemple personnel : colibris je continue et avec ma famille j’habite où ? je mange quoi, je me prépare à quoi ?

Je pense que chacun à le droit a son/ses green gap (relire ici le très juste article de Beside) mais il faut continuer, agir, maintenir le positif et faire toujours plus de petites actions ; voici donc mes conseils écrits à 4 mains <3

Faire construire une maison autonome
Qu’entendre par autonomie, je ne pense pas seulement à l’énergétique, je me dit plutôt une maison et un terrain auto-suffisant où je peux récupérer l’eau pour l’utiliser dans la maison ou à l’extérieur de celle-ci ; puis construire des buttes pour permettre aux légumes et fruitiers de pousser en permaculture. De l’espace pour accueillir quelques animaux : poules, moutons ou chèvres, pourquoi pas des ruches… les laisser vivre leur vie et rendre quelques services à leur insu : réduction des déchets, tontes des espaces verts, auxiliaires de jardin.

Si l’on peut construire, j’aimerai privilégier une habitation sur pilotis pour ne pas prendre au sol ou peu. L’idée est de laisser un minimum d’empreinte de notre passage. Il semblerait que les terrains constructibles suffisamment grands et isolés du trop plein d’activités humaines deviendraient rares voir ils sont amenés à disparaître selon l’évolution des PLU dans les régions.

Pour ce qui est des matériaux, les plus disponibles dans votre région sont à favoriser. J’aime bien le bois personnellement car la construction de votre bâtisse peut se faire avec des amis et quelques professionnels. (relire ici  mon post sur la maison écologique / les matériaux).

Concernant l’énergie, il est plus facile d’imaginer que les habitations peuvent faire leur part en redistribuant mieux l’électricité dans chaque pièce. Par exemple pour tous les objets connectés que nous utilisons pourquoi ne pas les charger grâce à un réseau dédié USB qui peut être alimenté par du solaire ou de l’éolien. Plus besoin de transformer du 220V 16A en 5V 5A toutes les nuits. Pour le chauffage et l’eau chaude, la géothermie semble être la bonne solution. Pour la cuisson, celle au gaz demeure la plus adéquat à la bonne cuisine il me semble, c’est pourquoi une cuve pour biogaz alimentée par nos animaux pourrait être ajoutée à ma wish-list.

10 milliards en 2050. Comment bien se nourrir ?
En changeant notre façon de faire ! Dans les pays riches particulièrement, nous devons apprendre à écouter et laisser notre terre nourricière faire, comprendre comment elle vit pour nous permettre de tirer profit de son abondance naturelle.

La première grosse erreur de l’homme sur cette planète est d’avoir inventé la charrue en premier et les guerres ensuite. En retournant le sol sur des milliers d’hectares nous saignons tous les jours sa capacité  à être généreux (relire ici  mon article sur Claude et Lydia Bourguignon). Pour panser ces bouts d’écorce terrestre nous devons lui laisser le temps de refaire de l’humus et digérer tous les produits phytosanitaires répandus. En l’état actuel des sols agricoles cela prendrait au minimum 20 ans pour qu’ils disposent d’une couche de 50 cm d’humus vivant.

De nos jours les denrées circulent principalement dans les pays qui peuvent les acheter, très peu dans les autres (les plus pauvres) où l’auto-suffisance n’est pas une éventualité. Chez nous, la plupart des villes où se concentrent les populations actives sont hors sol, rien ou peu n’y est produit sur place. Cela représente des millions de personnes qui sont dépendantes à cette marchandise qu’ils doivent désormais apprendre à produire par eux même s’ils veulent faire face aux crises alimentaires qui se profileront si nous ne changeons pas notre façon de consommer.

L’ère de l’abondance est révolu, il faut s’y préparer et réapprendre à partager. On commence par les graines en général puis quand vient la récolte, un peu de tout.

La vie, les loisirs : la version minimaliste ?
Prendre l’air, allez respirer, partager des moments purs. C’est indispensable quand on voit le grand terrain de jeu dont nous disposons aux quatre coins de la planète mais aussi à deux pas de chez soi. Pas toujours besoin de faire des kilomètres pour découvrir le monde qui nous entoure. Avec les applications de partage ou de l’occasion entre voisin, il est facile de se procurer des canoës pour descendre une rivière par exemple. Ce n’est pas parce que l’on ne ramène pas un portrait d’enfant dans ses photos que vos voyages ne seront pas moins exotiques, rassurez-vous ! Le souci n’est pas vraiment la destination que nous choisissons à vrai dire mais la qualité de l’air que nous voulons demain. Les particules qui flottent et se déplacent d’un continent à un autre c’est de cela dont il faudrait se préoccuper. On ne voit pas forcément le lourd tribu des activités humaines sur tels ou tels endroits de la planète mais nous partageons le fardeau de ses émissions en tout genre sur la globalité du globe. Il faut juste rester dans la sobriété, ne plus posséder chacun des objets qu’on utilise peu, il faut les partager pour en produire moins. Réparer ou réutiliser un objet devient un moment que l’on aime, une nouvelle façon d’entreprendre les choses et cette activité devient un vrai loisir.

 

Des idéaux, des aspirations. Chacun fait comme il l’entend, se laisse guider par ses maîtres à penser. Le sujet fait peur, il a surement des raisons d’être ignoré mais à l’heure d’aujourd’hui nous ne pouvons plus faire semblant.
Et plus que jamais sur ce blog je partagerai des idées positives et des inspirations engagées, avec mes podcast, au gré des rencontres, des voyages et de mes petites expériences.

 

Pour aller plus loin, un peu lecture saine et instructive :

fendt

1 Comment Climat : engageons-nous et agissons (enfin!)

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