Théâtre : Post-scriptum : le malade imaginaire.

Il y a deux semaines je me rendais au théâtre pour une des dernières représentations du malade imaginaire, le temps m’a manqué pour vous faire un retour et vous souffler que si vous n’avez pas vu cette pièce vous avez loupé un grand moment de théâtre.
Je m’explique.

Cet homme à gauche vous le reconnaissez il s’agit de Michel Bouquet.
Dans la pièce Michel Bouquet (84 printemps) et une pêche incroyable maîtrise la scène pendant deux heures et campe un malade imaginaire pour lequel on éprouve la plus grande compassion.

Un classique revisité ici au théâtre de la Porte St Martin, un classique de Molière sous tous les angles de la modernité et sous l’égide d’un maître hors norme.
Les mamies devant moi sont en extase devant le jeu de Bouquet et j’avoue que sa prestation ne laisse personne indifférent. Serait ce à cet age avancé qu’on atteint le paroxysme de la maîtrise du jeu ? Autour du maître entrent en scène les acteurs représentés par toutes les générations confondues (de la bonne en passant par Angélique la fille du maladif et du charmant Cléante).

L’humour subtil, la mise en scène, les décors et la musique sont parfaits.

Les tirades sont pourvues de sens et nous font prendre conscience avec légèreté que l’amour triomphe toujours.

En tout cas ce soir là, il a inondé l’assemblée.

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