Mon Amélie Poulain de 2010 (épisode 1)

J’ai décidé de raconter sa vie et ses aventures à la façon d’une mini-série, d’un rendez-vous hebdomadaire sur mon blog, agrémenté de petits croquis réalisés par mes soins.
Pour ce, je crée une nouvelle catégorie dédiée que je vais intituler ‘Marie-’.

Mon personnage principal s’inspire de ma vie de petite provinciale exilée à et je construirai son tel un nouveau fil rouge ; conducteur de travaux de mon blog pour cette année nouvelle.

Ce personnage a quelques points communs avec Amélie Poulain…
A titre de brève introduction (je reprendrai la description de Marie-Amélie dans un prochain billet) : c’est l’histoire d’une fille (25 ans) qui habite à Paris, dans le 12ème.
Elle est jolie, souriante, bien entourée. Avec une tête bien pleine et une personnalité bien faite.
Elle n’est pas serveuse dans un bistrot branché, elle bosse dans le social (cela peut prêter à confusion j’avoue).

mariemalie

Tous les dimanches elle se rend au marché.

Les dimanches se suivent et se ressemblent : lever, marché, déjeuner chez la cousine, sieste d’après déjeuner, ballade sur les quais de Seine et film du dimanche en guise de berceuse du soir.
Dans une société qui va vite, les rapports humains dévalent les pentes comme des skieurs dans la compétition du saut à ski.

Mon Amélie (je l’appelle Marie-Amélie) l’a bien compris, Paris ne rime pas toujours avec belle vie.
Aussi par un beau dimanche ensoleillé et comme chaque dimanche, Marie-Amélie attend devant le maraicher, elle remarque soudain le vendeur. Il est grand, barbu, porte une doudoune rouge et des mitaines en laine kaki.
Il était temps après des mois à lui sourire en vain, Marie-Amélie répond enfin…

Un dimanche, deux dimanches, elle le regarde, lui demande deux livres d’endives, une poignée de litchis, une botte de persil selon ses envies.
Elle rentre chez elle, s’assoit dans son canapé et pense à lui.
Un épais nuage se dessine au dessus de sa tête, rempli de ouate blanche et de cœurs rouges en plastiques qui s’envolent vers le ciel.

nuage

La semaine passe, le dimanche arrive… Marie-Amélie n’a cessé d’y penser.
De bons prétextes, voilà ce qui lui faut. Des courgettes pour la ratatouille de ce soir et si elle préparait une bonne soupe aux carottes dans la semaine ou un caviar d’aubergine pour ses copines ?

Elle y retourne, hésite, repasse devant le stand et revient sur ses pas.
« Je me demandais si…  euh… non…enfin…je veux dire  vous seriez disponible pour aller prendre un café ? »

Elle rougit, il sourit.
Sa matinée chargée l’empêche de se libérer. Les clients attendent, les mamies rouspètent et les tas d’oranges diminuent.

Il lui donne rendez-vous le jeudi qui suit, il ne travaille pas mais viendra quand même.
Elle travaille à 9.00, pas de problème il sera là à 8.
Cela, en 2010 s’appellerait-il de la galanterie ? Vous le saurez au prochain épisode…

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