Drive

Max Linder hier soir. Tahar Rahim lui aussi a du avoir eu de sacrés bons échos du film car il est venu comme nous, avec ses potes en toute discrétion à la séance de 22 heures.

Les longues minutes sans dialogue du début, la musique à fond avec les plans de L.A mystique nous plongent directement dans l’atmosphère du film : de belles caisses, des bad boys et une rencontre bien ficelée.

On découvre d’abord LE Ryan aux mitaines en cuir tellement crédible dans son rôle de convoyeur très spécial pour malfrats, le regard attendrissant, le blouson qui le sied à merveille et l’accessoire indispensable de tout bad guy : le cure-dent à mâchonner.

On fait ensuite connaissance avec Carey (voir mon post sur une éducation), là aussi parfaite dans son rôle de jeune mère en galère avec son visage pas si lisse lui donne de sacrés atouts.

Le jeu des sourires est incroyable, elle lui sourit, il lui sourit. Leur échange est quasi-fusionnel.

La scène du baiser de l’ascenseur restera mythique. Ce n’est pas un film de voitures pour rien : le bruit de chaque gestes, chaque dérapage, chaque claquement de portière est magnifié…

Je suis sortie de là en me disant que le cocktail était vraiment réussi, même si en toute bonne rêveuse que je suis, la fin n’est pas une happy end mais une fois de plus c’est ce qui rend ce film pas comme les autres.

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